UNESCO’s responsibility is to explore all of the repercussions of change and make the most of it -- while preserving those values and forms of expression that we share and cherish. Our role is to provide a platform for debate and to act as a knowledge-broker to explore old and new ideas. The global book market is deeply affected by the rise of e-books and downloadable content. This is transforming the industry. It is impacting on publishers. It is touching on authors and readers. The implications of this transformation will be deep and long-term. Change is giving rise also to sharp new debates -- about the strengths and weaknesses of different kinds of products, about the nature of copyright today, about the role of libraries relative to on-line knowledge, about the meaning of ‘authorship’ in a world of blogs and wikis. We must explore these complex debates. UNESCO is taking the lead. The Second UNESCO World Forum on Culture and the Cultural Industries will be held in June in Monza, Italy. The theme could not be more timely: “The Book Tomorrow; the Future of the Written Word”. Books embody the human capacity to conjure up worlds of reality and imagination and to express them. They are the best voices of tolerance. They provide the strongest signs of hope. Books are pillars for free and open societies. We must protect them. We must make their wealth available to the 800 million adults that still do not have reading skills. We must explore all aspects of the changes they are undergoing today. These are pledges around which we gather on this World Book and Copyright Day. Message de Mme Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO, à l'occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur, 23 avril 2011 Les livres sont à la fois objet et idée. Forme matérielle au contenu immatériel, ils expriment la pensée d’un auteur et prennent un sens dans l’imagination des lecteurs. Si la lecture est une conversation privée, les livres représentent le partage – partage de l’expérience, des connaissances, de l’intelligence du monde. C’est cette richesse que nous célébrons à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Les livres constituent le mode de dialogue le plus efficace qui soit entre les individus, au sein des communautés, entre les générations et avec les autres sociétés. Cet outil de dialogue unique doit être protégé. La technique du livre est ancienne mais toujours à la pointe du progrès, fonctionnelle et, dans certaines circonstances, irremplaçable. Cela ne signifie pas pour autant qu’aucun changement ne se produise ni qu’il soit souhaitable d’y résister farouchement. Il est de la responsabilité de l’UNESCO d’étudier toutes les conséquences de cette évolution et d’en tirer tout le bénéfice possible, tout en préservant ces valeurs et ces formes d’expression que nous partageons et que nous chérissons. Notre rôle consiste à offrir un cadre au débat et à agir comme médiateur du savoir pour l’exploration des anciennes et nouvelles idées. Le marché mondial du livre est frappé de plein fouet par l’émergence des livres électroniques et des contenus à télécharger. Le phénomène transforme le secteur ainsi que les métiers de l’édition, affecte les auteurs et les lecteurs. Ses retombées seront profondes et durables. Ce changement suscite aussi de vifs débats sur les forces et les faiblesses des différents types de produits, la nature du droit d’auteur aujourd’hui, le rôle des bibliothèques face au savoir en ligne, la signification du concept d’auteur à l’ère des blogs et des wikis. Nous devons analyser ces débats complexes. L’UNESCO est en première ligne. Le thème du deuxième Forum mondial de l'UNESCO sur la culture et les industries culturelles, qui se tiendra en juin à Monza (Italie), ne pouvait être plus à propos : « Le livre demain : le futur de l’écrit ». Les livres témoignent de la capacité humaine d’invoquer des mondes réels et imaginaires et de les faire parler. Ce sont les meilleurs messagers de la tolérance. De vibrants signes d’espoir. Les livres sont les piliers des sociétés libres et ouvertes. Nous devons les protéger. Nous devons rendre leur richesse accessible aux 800 millions d’adultes qui ne maîtrisent pas encore la lecture. Nous devons étudier sous tous leurs aspects les transformations qu’ils connaissent aujourd’hui. Ils sont les promesses auxquelles nous nous rallions en cette Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Mensaje de la Sra. Irina Bokova, Directora General de la UNESCO, con motivo del Día Mundial del Libro y del Derecho de Autor, 23 de abril de 2011 Los libros son al mismo tiempo objeto e idea. Con su forma material y su contenido inmaterial, los libros son vectores de los pensamientos del autor y cobran sentido en la imaginación de los lectores. Esta conversación privada es la esencia de la lectura, aunque los libros reposan en la idea de compartir: compartir experiencias, conocimientos y puntos de vista. Esta es la riqueza que celebramos en el Día Mundial del Libro y del Derecho de Autor. Los libros son la forma de diálogo más poderosa entre personas, en las comunidades, entre generaciones y con otras sociedades. Es indispensable proteger esta forma singular de diálogo. La técnica de los libros es antigua, pero sigue estando a la vanguardia, sigue siendo funcional y, en algunos casos, resulta irremplazable. Sin embargo, esto no significa que no estén surgiendo cambios o que debamos oponernos a ellos rotundamente. Corresponde a la UNESCO estudiar todas las repercusiones del cambio y sacar el máximo provecho de él, al mismo tiempo que se preservan los valores y medios de expresión que compartimos y valoramos. Nuestro papel es servir de foro de debate y cumplir la función de distribuidor de conocimientos, con el fin de explorar viejas y nuevas ideas. El mercado mundial del libro se ve profundamente afectado por el auge de los libros electrónicos y el contenido descargable, que está transformando la industria y las profesiones editoriales, y afecta a los autores y lectores. Los efectos de esta transformación serán profundos y duraderos. El cambio también está dando lugar a nuevos debates animados acerca de los puntos fuertes y débiles de los distintos tipos de productos, la naturaleza del derecho de autor en la actualidad, el papel de las bibliotecas en cuanto al conocimiento en línea y el significado de la “autoría” en un mundo de blogs y wikis. Es nuestro deber seguir atentamente estos complejos debates y, en ese sentido, la UNESCO ha asumido una función de liderazgo. El tema del segundo Foro mundial de la UNESCO sobre la cultura y las industrias culturales, que se celebrará en junio en Monza (Italia), no podría ser más oportuno: “El libro de mañana: el futuro de la palabra escrita”. Los libros encarnan la capacidad humana de suscitar mundos reales e imaginarios y ponerlos en palabras. Son las mejores voces de la tolerancia y las señales más claras de esperanza. Los libros son los pilares de sociedades libres y abiertas. Tenemos la obligación de protegerlos, así como de poner su riqueza a disposición de los 800 millones de adultos que aún no saben leer. Debemos estudiar todos los aspectos de los cambios que están experimentando hoy en día. Estos son los compromisos que debemos contraer en este Día Mundial del Libro y del Derecho de Autor. UNESCO 7, Place de Fontenoy 75007 Paris France |